Tu finis ta journée. Il fait gris dehors alors que, mince!, l’hiver devrait être largement derrière nous. Les vagues sont nazes, et rien de semble préfigurer du meilleur, ou si peu. Et puis tu tombes sur le dernier trailer qui te pique les yeux jusqu’aux nerfs optiques, soit dans les faits au plus proche des quelques neurones qui te reste. Et là, d’un coup, sans savoir trop pourquoi, tu te mets à chantonner « Once in a lifetime« . Enfin, quand je dis que tu ne sais pas pourquoi…
Archive pour indonesia
I Had Too Much To Dream Last Night (…and they haunted me all day long)
Posted in Dream, film, video with tags bali, indonésie, indonesia on 29 avril 2014 by OlivierThe Salt Trail
Posted in Trip, video with tags bali, indonésie, indonesia, lifestyle on 15 novembre 2013 by OlivierPetite perle visuelle trouvée sur le réseau Matador :
I’VE BEEN TOLD surfing is a spiritual experience. I know it takes a long time to be good at surfing, but once you are the high can be addictive. I believe the same can be said for travel. You learn as you go along and come into your own as a traveler. You see more, learn more, and meet more people. In both, the desire can be never-ending and the more you feed it, the hungrier you are.
True travelers, like true surfers, are never satisfied. Never finished.
Tout est dit non ?
OK, I’m dreaming now!
Posted in Dream, Trip, video with tags bali, indonesia on 5 novembre 2012 by OlivierWell, well, well. Now I must do something. All these balinese videos are turning me mad… Winter is coming, with its inherent joy: cold water, fucking wetsuits, bad weather, bumpy waves and so on. Dreaming is OK but it would be better to LIVE that. No?
Flashback!
Posted in Dream, Trip, video with tags bali, deus, indonésie, indonesia, longboard, single fin on 26 octobre 2012 by OlivierJ’ai trouvé un 9’4 purple résine teinté occase mais superbe à vendre 400€. Parfait pour toi old school single fin.
Let’s dream a little
Posted in video with tags alex knost, bali, indonesia, single, single fin on 10 septembre 2012 by OlivierIndonésie. Bali. Alex Knost et le petit single blanc qui ne semble plus le quitter. Un petit côté viellot dans l’image, laissant imaginer une île « vierge », ou du moins celle des 70’s. Une jolie vague (sans doute Canggu) Voilà, il ne m’en faut pas plus pour rêvasser un peu en cette fin de journée.
Peace and Left III
Posted in Dream, video with tags bali, hugues Oyarzabal, indonesia on 18 Mai 2012 by Olivier38 minutes de pur bonheur dans cet hiver qui n’en finit pas. Et là, du coup, toutes les images balinaises de l’année dernière remontent d’un coup. Wanna go there again…
Son of a gun, WHERE IS MY WAX?
Desert Point… in slow motion
Posted in Dream with tags indonesia, slow motion, tube on 9 août 2011 by OlivierBon, ok…
Kecak
Posted in Dream, Trip, video with tags bali, indonesia, kecak, uluwatu on 29 Mai 2011 by OlivierCa fait un mois que nous sommes revenus de Bali et je fouille seulement dans mes rushs videos. Première extraction, après le délire routier d’hier, consacrée au fameux Kecak. Celui-ci, très touristique mais facilement accessible, est celui qui se déroule au coucher du soleil dans le temple d’Uluwatu.
Epilogue: Gloomy Bali
Posted in Trip with tags bali, indonesia on 29 avril 2011 by Olivier« Le livre commençait par une photo que je considère comme la plus réussie de toute ma carrière… C’était un agrandissement. La photo reproduisait un jeune Noir, on ne voyait que le buste ; un maillot de corps avec un texte publicitaire, sur le visage une expression d’effort intense, les mains levées dans un geste victorieux : il est de toute évidence en train de franchir la ligne d’arrivée, le cent mètres, par exemple. La deuxième photo, c’était la photo entière. A gauche, il y a un policier habillé comme un martien, avec un casque en plexiglas sur le visage, des bottes montantes, le fusil épaulé, des yeux féroces sous la visière. Il est en train de tirer sur le Noir. Et le Noir s’échappe, les bras levés, mais il est déjà mort : une seconde après avoir appuyé sur le déclic, il était déjà mort. Mon livre s’appelait Afrique du Sud et il y avait une seule légende sous la première photo, l’agrandissement. C’était ’méfiez-vous des morceaux choisis’ ».
Extrait de Nocturne indien d’Antonio Tabucchi
Bali, Bali, Bali. Cette incantation psalmodiée par les occidentaux depuis bientôt 40 ans (et bien plus encore dans la réalité) n’a pas laissé les balinais indifférents. Et on peut les comprendre aisément. Mais la résultante, bien entendu, a généré chez moi une pointe de déception. Depuis toutes ces années attendues afin de fouler le sol des Dieux, j’avais fantasmé à plein, imaginant des espaces vierges, des aventures non balisées, un peu comme dans ce vieux film Super 8 que mon père nous avait projeté à la fin des années 60, et qui hante toujours mon esprit. Alors voilà, le débat est cruel car on parle tout simplement d’un peuple qui accède à la modernité (et à la richesse). De l’autre côté, nous, occidentaux, espérons souvent échapper à cette fulgurante mondialisation pour vivre des moments en rupture pleine et entière avec nos codes, notre système. Pas simple aujourd’hui dans un monde hyper globalisé. Alors oui, Bali dispose encore de ces espaces un peu hors du temps. Alors oui, Bali offre des rencontres et des moments incroyables. Mais il ne s’agit plus que de petites bulles isolées les unes des autres, parfois légèrement biaisées par quelque chose de « supérieur ».
Prenez la photographie ci-dessus. J’ai eu beaucoup de commentaires émerveillés à son sujet. Ce morceau choisi est pour moi l’image absolue de ce que j’attendais de cette île. Dans la réalité, ce shoot n’a été rendu possible que parce qu’à un moment donné nous nous sommes retrouvés plongés en plein milieu du tournage d’un film. Cette image n’existe pas. Ou disons plus simplement qu’elle n’existe presque plus. Bali est en pleine explosion, où l’immobilier est une folie, où chaque rizière tend à se transformer en partie de Sim City, où des pans entiers de l’île sont sur la voie d’un désastre similaire à celui qui a détruit les côtes espagnoles (en beaucoup plus classe tout de même)… Bien sûr, l’idée n’est pas de détruire le rêve balinais, mais juste de corriger quelque peu sa perspective. Je dis ça au sujet de Bali, mais ça serait sans doute tout aussi vrai pour 90% des pays de la planète. Et je serais supris en remettant les pieds dans des endroits que j’ai visité il y a des dizaines d’années.
Alors retournerais-je un jour à Bali ? Pas certain. Disons que j’irais vraisemblablement un peu plus à l’Est. Vers Lombok, vers Sumbawa, vers Flores, vers les Célèbes…